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samedi 25 février 2017

Défection de l'électorat

Défection de l'électorat

Que valent les sondages d'opinion préélectoraux?

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"Ce que nous savons à propos de la participation des électeurs - en particulier celle des non-votants, est qu'il y a beaucoup de raisons diverses et variées à la base de leur abstention. Un aspect du problème est que les citoyens aujourd'hui sont plus enclins que par le passé à évaluer la pertinence de l'institution pour laquelle ils sont censés voter, et combien sont différentes les implications politiques potentielles recouvrant les différentes options qui s'offrent au suffrage. S'il n'y a pratiquement pas de choix alternatifs ou que l'institution à renouveler revêt peu d'importance, alors pourquoi voter? Mais cela n'a rien à faire avec la confiance dans «la politique» en tant que telle."
Extrait de l'article repris sous: 

"Vertrouwen"
http://www.montesquieu-institute.eu/9353000/1/j9vvj72dlowskug/vjkxml2kyqva

mardi 21 février 2017

Europe : divergence inédite, opportunité historique

États-Nations : la divergence européenne


Une opportunité historique
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Il s'en est fallu moins d'une semaine après l'investiture de la présidence Donald Trump pour que le vice-président des Etats-unis d'Amérique du Nord Mike Pence vienne en Europe rencontrer les Premier Ministre et le Ministre des Relations internationales belges pour une conversation "franche, directe" et sans détours sur les enjeux actuels d'autre part également débattus et à l'Otan et à la Commission européenne.

On peut y voir assez clairement les signes d'une inflexion décisive dans les attitudes habituelles et les comportements courants qu'ont développés jusqu'à présent les représentants cette dite "grande puissance" à l'égard de leurs homologues que nous connaissons…
(Sans malice, le texte qui suit est extrait "copié-collé" depuis l'article publié par Herodote.net à l'adresse https://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=2206&ID_dossier=482)
Au milieu du XIIIe siècle, le monde civilisé se partage entre de grands empires, les uns en pleine croissance comme les empires mongols, les autres en déliquescence comme l'empire byzantin.
Le château-fort de Cautrenon, en Auvergne, dessin de Guillaume Revel dans l'Armorial du duc de Bourbon (XV° siècle), BNFTous suivent une « loi » entrevue par l'historien Ibn Khaldoun, selon laquelle les empires sont voués à périr sous les coups des barbares de leurs frontières et renaître à l'initiative de ces mêmes barbares.
L'Europe occidentale constitue l'exception la plus notable avec l'émergence d'États-Nations appelés à durer jusqu'à nos jours. Que s’est-il passé pour qu’après l’An Mil, elle diverge et s’écarte de la loi commune ?

L’État de droit, enfant de la ruralité

Avec la quasi-disparition du commerce en Occident, au temps des Carolingiens, les puissants n’ont plus d’autres richesses que les réserves de leurs domaines ruraux.
Leurs liens avec la terre se renforcent quand, pour s’assurer de la fidélité de ses compagnons de combat, un petit-fils de Charlemagne leur concède un droit héréditaire sur leurs fiefs. Ainsi va se développer un solide maillage de seigneuries et autant de villages qui assurent leur entretien.
Après les bouleversements démographiques des siècles précédents, la population se stabilise et s'enracine.
Chaque région cultive son parler, ses usages et ses coutumes. Celles-ci, avec le temps, acquièrent force de loi. Les Anglais les désignent sous le nom de « common law », par opposition à la loi édictée par le pouvoir. Elles vont s'imposer aux puissants comme aux humbles et devenir le socle des États en gestation.
Le sentiment d'appartenance nationale se révèle à la fameuse bataille de Bouvines, en 1214, quand les milices bourgeoises prêtent main forte à l'armée féodale pour repousser une coalition en guerre contre le roi de France.
Dans ce contexte, que devient l'empire d'Otton ? Il dépérit. Le titulaire du Saint Empire a les plus grandes difficultés à prélever l'impôt et manque d'autorité sur les seigneuries laïques et ecclésiastiques ainsi que sur les républiques urbaines. Pour imposer sa volonté, il n'a d'autre moyen que de faire appel au bon vouloir de ses vassaux, les barons d'Allemagne, lesquels ont d'autres priorités en tête.
Combattants mongols en Chine

Les barbares, chance et malédiction des empires

Voilà ce qui fait la différence - capitale - entre l'empereur d'Occident et son homologue chinois. Celui-ci, conformément au schéma d'Ibn Khaldoun, peut recruter des mercenaires et des alliés parmi les barbares qui nomadisent aux confins de l'empire, Turcs, Ouigours, Mongols, Tibétains...
Ces combattants étrangers sans attache locale empêchent la formation d'une féodalité chinoise qui ferait obstacle à son autorité.
De fait, ce qui distingue fondamentalement l'Europe occidentale des autres aires de civilisation, c'est qu'elle n'a connu aucune invasion à partir de 955 et de la victoire d'Otton sur les Hongrois. Les Mongols eux-mêmes se sont arrêtés en Hongrie sans émouvoir d'aucune façon les Occidentaux. Faute de barbares en périphérie, l'empereur d'Occident, à la différence de ses homologue chinois, arabe ou moghol, n'a jamais pu recruter des barbares qui auraient pu désarmer ses sujets et les pressurer à loisir.
Ainsi, à l'abri de toute immixtion étrangère, des États de droit ont pu s'épanouir et durer dans l'ancien empire carolingien (entre Èbre, Elbe et Tibre) ainsi qu'en Angleterre. Ces États de droit ont inventé la démocratie et la liberté d'entreprendre, avec au bout du chemin la révolution industrielle...